Sifnos - Paros via Rinia

En quittant Andros, nous nous attendions à un vent de nord assez soutenu, nous poussant vers le sud...

Les 9 premiers miles se sont fait sous voilure réduite, le vent étant bien présent, puis d'un coup plus rien ! Nous avons eu beau nous éloigné de l'île, pensant qu'elle nous coupait le vent, rien...

Nous avons donc changer de destination, cap sur le mouillage le plus proche : Ormos Grammatas au nord ouest de Sifnos.

 

L'île de ce côté là est très sèche...

 Nous mettons l'ancre dans la cirque la plus à l'est, dans une eau claire et un bon fond de sable. A peine arrivés, Ethan et Elie sautent dans le canoë et filent avec leur goûter à la découverte de nouveaux rochers à escalader!

 

  

 

Et après l'effort, le réconfort! Une énorme assiette de bulots, les garçons en raffolent!

Nous repartons le lendemain pour Rinia, à 25 miles, sous voiles. Quelle plaisir de retrouver le vent !

Sur cette île proche de Mykonos, nous mouillons dans une crique décrite comme encombrée de roches et hauts fonds... Plusieurs catamarans sont au mouillage et nous avançons dans ormos Skhinou avec prudence. Nous jetons l'ancre dans une zone claire et le capitaine part vérifier la zone avant la nuit. Verdict : l'endroit est clair de tout danger et les enrochements signalés sur notre guide sont en fait les vestiges d'un probable ancien port, bien visibles pas temps clair.

Au coucher du soleil l'endroit est magique ! Nous avons en premier plan de belles ruines, le site antique de Délos et en arrière plan Mykonos... Quel contrast !

Nisis Rinia avec en arrière plan Mykonos et un énorme ferry juste devant

L'île de Délos

La météo prévoyant une arrivée prochaine du Meltem, nous ne resterons ici qu'une nuit et préférons profiter des 15 nœuds de vent actuels pour poursuivre notre route vers l'île suivant : Paros.

Nous empruntons pour cela l'étroit chenal qui sépare Délos de Rhinia, bordé de hauts fonds. En plus le vent s'accélère sacrement ici : sous grand voile seule nous avançons à 5,5 nœuds avec des rafales à 28 nœuds... Brrrr mais finalement, après un petit slalom nous ressortons intact du quartier ! Le vent fini par s'établir à 15 nœuds et nous filons voiles en ciseaux vers Paros, pour jeter l'ancre quelques heures plus tard au beau milieu d'énormes yachts à ormos Naoussa il y a même un, Triple Seven, 70 mètres de long, avec un assortiment complet de gros joujoux : deux canoës, deux optimistes, les bouées à tirer, le bateau pour ski-nautique et, cerise sur le gâteau, un toboggan géant sur le côté... Les gens riches sont de grands enfants...

le 777

Mais, au dessus de la cerise, on met quoi ? Et oui, il en faut toujours un peu plus et vers 22h, alors qu'un second énorme yacht est venu tenir compagnie à Triple 7 (777), nous sommes au premières loges pour profiter d'un superbe feux d'artifices tiré entre les deux yachts... 

Notre joujou à nous!

Le lendemain matin, tout ce petit monde est parti...

Le vent doit forcir dans la journée aussi préférons nous nous rapprocher du village de Naoussa pour faire quelques courses. Le mouillage devant le port est ouvert à la houle et Stéphane reste donc à bord pendant que je part à terre en annexe avec Ethan.

Le village est très beau et je suis un peu déçue que nous ne puissions pas y passer plus de temps... Une prochaine fois sûrement .

 Nous partons un peu plus loin à l'ouest de la baie pour une pause casse-croute un peu plus abrité de la houle... mais peu à peu, celle ci monte et nous pousse à quitter ce merveilleux endroit...

Prochaine escale, Paroikia, le port principal de Paros. Nous y arrivons poussé par le vent, en prenant bien garde d'éviter toute une série d’écueils, hauts fonds, et autres rochers... Je ne suis pas très rassurée mais l'arrivée se passe sans encombre.

Nous jetons l'ancre au nord du port puis Stéphane part vérifier son ancre à la nage. Heureux hazard, il trouve un gros corps morts avec deux énormes amarres posées au fond de l'eau, à 6m de profondeur. Ethan lui donne un coup de main et dans le quart d'heure qui suit nous voilà bien amarré pour attendre le vent, qui d'ailleurs ne viendra pas jusqu'ici cette nuit !

Au boulot!

Bien amarré!

Nous partons donc en ville l'esprit tranquille et en profitons pour nous régaler d'une pita gyros et d'une glace et faire quelques courses au carrefour du coin...

 

 A bientôt!