Vie pratique
Nous sommes partis avec un ordinateur portable classique et un périphérique WIFI amplifiée (ALPHA NETWORK Awus036h) et une antenne de 8Dbi que l’on place à l’extérieur, dans les haubans, grâce à une rallonge USB de 2 mètres. Cela nous permet de nous connecter sur des réseaux internet libres (gratuits ou payants). La qualité est aléatoire mais suffisante pour récupérer les fichiers météo GRIBS et lire ses mails. Notre record est une connexion alors que nous étions au mouillage à 3 miles du point d’accès au réseau!
Par la suite nous avons trouvé de plus en plus de réseau privé et sécurisé et nous avons donc acheté une clé USB 3G grâce à laquelle nous pouvons nous connecter en mettant une carte SIM du pays dans lequel nous nous trouvons, dans notre cas la Sardaigne, et le fournisseur d’accès était WIND (pour 50 centimes de l‘heure). Pour la Grèce, nous fonctionnons avec Wind qui propose des formules prépayées (style mobicarte). Nous utilisons notre smartphone qui nous sert ainsi de point de connexion pour le pc. Pour 5€, nous avons ainsi un numéro de téléphone grec ainsi qu'1 giga de donnés (pour 5go celà nous coûte 15€). Le débit est satisfaisant.
TELEPHONE: Disposant d’un ordinateur et ponctuellement d’une connexion internet, nous avons téléchargé le logiciel Skype. Grâce à lui nous pouvons appeler gratuitement les personnes qui ont également Skype sur leur ordinateur, nos familles en l’occurrence. En plus, nous mettons en route respectivement les webcams et c’est un véritable plaisir de se voir. Cà rapproche. Régulièrement les enfants montrent à leurs grands parents leurs derniers dessins, bricolages, font les pitres pour faire rire la galerie! Mais parfois, pas de connexion à internet et on retrouve l’usage du téléphone mobile, ou GSM. Nous étions partis avec un numéro international sur lequel nous étions joignables partout sans avoir à payer de communications lors de la réception des appels. Coût des appels passés moins élevé que si nous avions appelé depuis un mobile français. Après avoir fait un tour en Espagne, Italie et Tunisie, nous avons changé de façon de faire en utilisant un téléphone débloqué (déblocage pour quelques euros sur internet), et en achetant une carte SIM de chaque pays visité. En Tunisie la carte SIM de chez Tunisiana ne coute que 5 dinars (environ 3 euros) et la recharge également 5 dinars. Avec nous pouvons appeler la France pendant 10mn. Cà dépanne bien parfois. En Grèce, nous avons donc une carte sim de chez Wind (5€) + recharge prépaid que l'on achète un peu partout. Nous avons également conservé notre numéro de téléphone français, la réception des appels étant à 7 centimes la minute... AVITAILLEMENT: Nous sommes partis avec beaucoup de conserves, trop même au vu de notre trajet. Nous étions toujours à faible distance d’une superette, d’un primeur, et des poissons! De plus, lorsqu’il fait chaud, on n’a pas trop envie d’ouvrir un coq au vin, un couscous et encore moins une choucroute! Et puis, c’est un plaisir de découvrir la cuisine de chaque pays donc on mange local. Nous avons bien diminué nos réserves de conserves et du coup allégé le poids du bateau. Nous partirons à présent avec plus de riz, pâtes, légumes secs, fruits secs. Le frais, nous le trouverons lors de nos ballades. On garde quand même quelques bocaux du Périgord! C’est bien apprécié par nos invités! GAZ et COCOTTE MINUTE: Nous fonctionnons avec de petites bouteilles de campingaz de 2,750kg. Nous en avons 5 à bord. Une bouteille nous dure environ 15 jours sans faire de grande cuisine. Il faut donc gérer sachant que ce n’est pas toujours évident de trouver ou changer les bouteilles. Une recharge coûte en France et en Italie environ 20€, en Espagne 10€ et en Tunisie 4 dinars (soit 2€ environ!).Pour la grèce, en 2014, la recharge est à 11€. Par contre ils reprennent nos bouteilles de camping gaz et nous donnent en échange des bouteilles quasi identiques mais grecques... Pour économiser le gaz rien de tel que la cocotte minute. Je m’en sers quasiment chaque jour pour préparer les repas: soupes, plats cuisinés, cuisson rapide et économique du riz et des pâtes… LAVERIE: On nous pose souvent la question du lavage du linge à bord. En partant j’avais pris une mini machine à laver, Calor, utilisée il y a de nombreuses années par nos Mamans. Elle fonctionne bien mais demande une quantité d’eau trop importante pour laver. Je l’ai donc laissée à terre et je me débrouille sans. L’été, nous ne sommes pas très habillé, maillots de bain, paréo, un short et parfois un t-shirt lorsque nous allons faire quelques courses. Pour laver je mets à tremper une nuit dans le lavabo avec eau chaude et savon (les mouvements du bateau effectuent un brassage lent du linge), puis rinçage et séchage le lendemain. Dans ses moments là, le bateau prend des allures assez exotiques! Dès que nous trouvons une laverie (villes ou campings), nous en profitons pour faire un grand nettoyage des draps, serviettes de bain, serviettes de plages… En Grèce, les laveries sont plutôt rares... on trouve des pressing mais les tarifs s'en ressentent... EAU DOUCE: Bon, ok, nous disposons d’un dessalinisateur mais ce n’est pas pour çà que nous gaspillons l’eau douce. Je ne parle là que de notre mode de fonctionnement au mouillage vu qu’au port, l’eau et facilement disponible. L’été nous nous baignons tous les jours et prenons une douche rapide chaque soir pour nous dessaler et éviter de saler les draps et le bateau. La douche se fait à l’eau de mer, à l’arrière du bateau, lavage, shampoing, rinçage puis re-rinçage à l’eau douce avec la douchette extérieure. Si nous ne sommes pas seuls au mouillage, nous nous douchons à l’intérieur. Nous remplissons le lavabo d’eau et nous lavons avec un verre. Economie assuré! Pour la vaisselle, jusqu’à présent c’était selon les fois à l’eau douce en faisant très attention ou bien à l’arrière du bateau à l’eau de mer mais c’était assez acrobatique! A présent j’ai un robinet d’eau de mer à l’évier, que j’actionne grâce à une pompe à pied. Merci Stéphane. Je lave également le linge à l’eau douce. J’ai fait des essais à l’eau de mer mais c’est impossible à rincer et çà reste assez poisseux. Beurk! Dès que nous trouvons un robinet d'eau sur une plage, nous en profitons pour refaire le plein en bidonnant... Nous ne buvons jamais l'eau que nous récupérons ainsi. Pour l'eau de boisson, dès que nous sommes un peu éloigné des côtes nous mettons le déssal en route et récupérons l'eau devenue douce directement dans des petits bidons. Ensuite, nous la traitons avec quelques gouttes d'Elsil pour la conserver. L'eau n'a aucun goût, parfaite! LES MOUSTIQUES: Malgré de super super produits qui, on vous le jure, exterminent tous les insectes volants, et bien nous, on a trouvé de super moustiques indestructibles! Comme nous en avions marre des insecticides qui nous faisais plus de mal qu’aux moustiques (nous on tousse, eux ils se marrent!) j’ai confectionné des moustiquaires pour chaque hublot ouvrant, ainsi que pour chaque porte de cabine. Le tissu à moustiquaire se trouve facilement dans les magasins de tissus. Je découpe un morceau aux dimensions légèrement supérieures au hublot puis je passe tout autour un fil élastique que j’ajuste, et voilà, une sorte de charlotte protectrice anti- moustique. Pour les cabines, 2 petits crochets adhésifs pour tringles à rideau fixés au dessus de la porte et on accroche un long et large morceau de moustiquaire. Et voilà tout, une bonne nuit tranquille en vue. L'an passé nous avons investi dans l'exterminateur à moustique: une raquette electrique! Une invention géniale qui en plus de nous débarrasser de ces vilains moustiques nous défoule à chaque fois que l'on grille un moustique !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire