Nous venons de regagner Porto Heli pour
quelques jours, après avoir visité quelques très beaux mouillages
du golfe d'Argolide.
A ormos Dhrepanou nous avons pû
refaire le plein d'eau grâce à un robinet situé sur la plage.
Jusque là rien de bien original sauf que ce fameux robinet est gardé
par deux féroces chiens de gardes : en fait de chiens, il
s'agit plutôt de canards blancs, certes très beaux mais pas très
accueillants... Ethan est obligé de faire distraction pendant que Stéphane remplit
les jerricans d'eau avant de les porter jusqu'à l'annexe!
Dur-dur la vie de marin! Les bêtes sauvages ne sont pas toujours là où l'on pense!!!
Dur-dur la vie de marin! Les bêtes sauvages ne sont pas toujours là où l'on pense!!!
Dans cette même baie nous reprenons contact avec les méduses... elles sont ici par grappes de 5 et plus... bref, nous ne nous attardons pas dans ce mouillage pourtant bien abrité.
A Tolo, nous mouillons devant la belle
plage de cette ville balnéaire : beaucoup de tavernas et
d'hôtels... mais en cette saison, c'est beaucoup plus calme et nous
profitons bien de ce bel endroit.
5 miles plus au nord, nous nous
arrêtons à Ormos Karathona. La baie est un abri correct mais une
très très désagréable odeur a raison de notre motivation pour
passer la nuit là : sur les hauteur de la baie se trouve une
déchetterie et du coup le vent de sud-est portait toutes les
effluves dans la baie...Beurk. Je l'avais repéré en arrivant du sud
mais je ne pensais pas que le mouillage serait affecté par cette
odeur...
Retour donc à Tolo pour la nuit!
Samedi après-midi, 14h, le vent se
lève.
Nous traversons donc le golfe jusqu'à Astros, un tout petit port
avec un bien beau village. La digue du port est en re-construction
suite à une grosse tempête subit l'hiver dernier... Du coup, sur le
quai se trouve un pelleteuse... Pas sûr qu'il soit possible de
venir au port en semaine, lors des travaux...
Au port d'Astros |
Un peu plus au sud, nous testons un
mouillage sous Ak Dhimitrios.
Une originalité du coin, certaines
maisons que l'on verrait plus au Tyrol que par ici...
Puis retour vers l'autre côté du
golfe. Nous nous calons à 50° du vent et atterrissons pile poil où
nous voulions aller ! A Korakia. Il y a ici plusieurs petites
baies, toutes plus belles les unes que les autres.
Pas loin de nous sont à l'ancre deux
gros bateaux, qui après recherche se trouvent êtres les yachts d'un
milliardaire russe, le Queen K et son bâtiment de soutien, le
Sputnik...
La météo annonce une dégradation
orageuse pour cette semaine et nous sommes donc venus nous abrités à Porto Heli.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir
eu cette idée et nous voyons arriver un énorme voilier de 50m, le
Barracuda. Si cela vous intéresse, il est disponible à la location
pour la modique somme de 175000€ …. pour une semaine !!!
Nous avions au départ de notre périple
dans le golfe d'Argolide projeté d'aller jusqu'à Nauplie, au fond
du golfe mais je crois que l'on devient un peu sauvage et rien que le
fait de se dire que l'on va devoir se mettre à quai, dans une ville,
nous coupe toute envie d'escapade ! Pourtant il paraît que la
ville est très jolie... Peut-être qu'au printemps prochain, nous
aurons plus de courage !
En attendant, on préfère les
mouillages qui sont à présent bien plus tranquilles, et surtout
nous profitons toujours en ce début octobre de très belles journées
ensoleillés, et d'une eau encore assez chaude pour la baignade
(25°). Les orages prévus n'arrivent pas jusqu'à nous et l'on voit
les nuages passé soit plus au nord, soit plus au sud !
Et puis mercredi, nous nous levons sous un ciel gris, des températures nettement plus fraîches... cette fois c'est sûr, l'automne est arrivé... Certains grecs ont déjà remis les gros manteaux, les chaussures fourrées... pourtant il fait encore 22/23°...
Nous remettons tout de même un peu le chauffage le matin dans le bateau, pas facile de s'habituer au froid!
Au mouillage, nous sommes en compagnie de 2 autres voiliers français: Mayero et Abuelito. Du coup, nous profitons du mauvais temps pour nous abriter dans le carré de Manutea, autour d'un café ou d'un apéro, c'est selon l'heure! En tout cas, nous apprécions beaucoup les deux équipages, d'un côté Vanessa, Jérôme et leur chienne, Tchoco à bord d'un petit voilier, un Challenger scout, baptisé Abuelito et de l'autre côté, Jean-Marie et Chantal qui navigue depuis de très nombreuses années en Grèce à bord de Mayero, un Voyageur 35.
Manutea entouré de Mayero et d'Abuelito... sous un ciel bien gris! |
En installant leurs farouches canards, ils ont dû s'inspirer des oies qui ont sauvé le Capitole :
RépondreSupprimer:«.... Ils parvinrent en haut du rocher dans un tel silence que non seulement ils trompèrent les gardes, mais ils ne firent pas même se lever les chiens, animal inquiet. Mais ils n’abusèrent pas les oies, que les Romains avaient épargnées malgré l’extrême disette, parce que c’étaient des oiseaux consacrés à Junon. Et c’est ce qui sauva les Romains. En effet, réveillé par le cri et le battement d’ailes des oies, Manlius, remarquable combattant, précipita les Gaulois qui montaient, en appelant les autres à prendre les armes. C’est de là que vient la coutume de porter dans une procession solennelle un chien fixé à une fourche, tandis qu’une oie est portée, comme pour un triomphe, sur une litière munie d’une couverture. »